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Le blog de Christophe Decours - GascognyW

Le blog de Christophe Decours - GascognyW

"Le blog qui sent le poisson"


Carnet de voyage en Extrémadure

Publié par Christophe Decours - GascognyW sur 2 Octobre 2015, 23:16pm

Pour la rentrée du blog, c'est en Extrémadure que je vous amène à travers le carnet de voyage qu'a écrit Virginie contant notre aventure. Je n'ai pas retouché une virgule, ici pas de technique, pas de poissons à outrance, oubliés les anglicismes, non juste le récit de notre premier fishing trip vu par elle. Votre copine ne veut pas vous accompagner dans un trip de pêche?

Présentez le lui comme une aventure et faites lui lire ce qui suit!

 

Voyage en extremadure du 8 au 14 juin.

1er jour

Départ du Gers à 14h30 après une délicieuse salade de légumes frais "made in Chris"

Halte à Mont de Marsan a l éléphant bleu et au Mac Do de la 4ème dimension où il n'y a plus d humains. Le bateau et le 4x4 brillent de mille feux!

Dernier arrêt en Francia, a Hendaye pour poster une lettre et retirer de l'argent. Gifi ouvert: eurêka! Nous allons pouvoir nous procurer (pour la modique somme de 7€) le seul article manquant à l'attirail du parfait campeur-pêcheur: le parasol!

Et hop! Allez on ne s'arrête plus, España nous voilà! Enfin si ... Arrêt photo avé la pause pour illustrer le Facebook de Chris, magnifique décor du pays basque espagnol en toile de fond.

Avec tout ça, il est déjà 18h, et nous sommes loin de notre destination finale Salamanque....mais nous nous ravisons, pour envisager finalement notre première nuit dans les environs de Valladolid, et dégotons grâce à notre pote Routard un camping tout beau-tout propret à Tordesillas (cité rendue célèbre par son traité où espagnols et portugais se sont répartis le Nouveau Monde...un peu de culture ne gâte rien)

On s'installe comme une fleur grâce à la maîtrise parfaite de mon homme pour garer son bateau 4x4, et allons enfin nous restaurer dans le resto d a côté.

Ajoutons au passage qu'elle est vraiment formidable cette Espagne surtout quand on demande s'il est encore possible de dîner à 23h15, et que l'on vous répond "Si!" avec un large sourire...chose improbable en France-CQFD.

Allez, dodo, demain direction Salamanque!

 

2ème jour

Réveil par un fabuleux concert d'oiseaux, petite douche revigorante, petit déjeuner croissant/beurre/confiture, étude approfondie de la carte.

Nous confirmons notre décision d'aller découvrir Salamanque la Belle.

Légère appréhension à l'idée de nous engouffrer dans une telle cité avec notre attelage! Mais la chance ne souriant qu'aux gens sympas comme nous, nous voilà posés tranquillement sur une place qui n'attendait que nous, et à 2 pas de la vieille ville.

Direction les 2 cathédrales: una vieja y una nueva, cette dernière dont les façades sont ornées de dentelle de pierre dorée absolument magnifique.

Rua Mayor et ses échoppes de jamon de bellota , toutes plus appétissantes les unes que les autres, et qui ouvrent largement l'appétit de Chris et nous finissons par craquer sur 2 beaux sandwichs.

Un petit tour sur la Plaza Mayor et ses arcades. Fermée, carrée, elle nous fait penser au Capitole de Toulouse, mais sa pierre dorée et patinée nous donne l'impression d'un lieu où le temps s'est arrêté.

Un tour au marché couvert et nous reprenons la route.

Cette fois-ci, notre vraie prochaine étape est bien Orellana la Vieja, qui fait fantasmer mon homme depuis des années à travers ses légendaires black-bass de 50 et ses brochets mètrés.

L'autovia gratuite qui nous fait traverser la Castille y Léon nous offre des paysages de plaines agricoles, tantôt arides, tantôt vertes, des chênes lièges, des oliviers. Plus nous avançons et plus ils nous font penser à ceux aperçus en Andalousie quelques semaines plus tôt.

Mais ce qui nous amuse le plus, c'est de voir les très nombreux nids garnis de cigognes, qui jalonnent le long de l'autoroute et ornent le moindre poteau électrique! Partout, partout!

Nous sortons de l'autoroute, notre sandwich jamon/chorizo étant loin, nous faisons un pit-stop dans un micro village:il est 15h, pas âme qui vive, mais toujours un petit resto ouvert où nous nous délectons entre autre d une granizola naranja natural terriblement rafraîchissante!

Allez allez, on ne traîne pas, il nous faut gagner le village de Puerto Rey, sur le lac de Ciraja, où nous attendent (du moins on l'espère) notre permis de faire naviguer notre embarcation.

Une hésitation dans l'itinéraire, ni une ni deux, un vieux papy espagnol édenté sort vite de son jardin et nous délivre ses explications, sans même lui avoir rien demandé. Définitivement sympathiques ces espagnols, voilà le 3eme voyage de l'année qui nous confirme leur gentillesse et leur dévouement.

Une route extrêmement accidentée et affrayante (nombreux koalas dans leurs eucalyptus a signaler) nous inquiète un peu, une hésitation autour du village de Castilblanco (qui, avant c'est sûr, aurait pu déclencher un conflit genre guerre froide entre Chris chéri et moi même, mais ça c était avant), et hop, nous voici comme par magie devant l hôtel restaurant Casa Cardiel. Nous entrons, fébriles.

Chris:" Ola, Buenas, soy Christophe Decours, quiero mi papel de José de Madrid"

"Momento"

Et la je vois mon Chris pâlir et avoir la sueur au front en même temps... Et si la combine de José de Madrid n'était qu'une vaste arnaque?

Mais non! Le tavernier nous présente enfin le SÉSAME tant convoité qui va nous autoriser a pêcher avec le bateau! Ouf... Moment de soulagement infini et pour fêter ça, nous nous offrons 2 cervezas bien fraîches et délicieuses. Nous reprenons la route,

longeons le très beau lac de Cijara

pour arriver enfin sur celui qui va être notre terrain de jeu, le Lac d Orellana la Vieja.

Nous sommes accueillis comme des princes par Matthieu (http://www.extremaduramonsters.com/) qui nous fait découvrir cette immense retenue de barrage, nous délivre ses meilleurs spots et tuyaux, et aussi nous dégote un appart quasi gratis qui deviendra un camp de base (de luxe) bien appréciable.

Une coupe de "champagne" espagnol rosé offerte par un ami de Mathieu: je m'amuse de la discussion autour de la pêche entre ces fins pêcheurs, ils sont attendrissants tant leur passion les anime!

Nous gagnons notre appart, je suis épuisée. Mon Chris nous prépare de délicieux raviolis (Buitoni mais exquis), que nous dévorons au lit.

Son excitation est palpable: demain il va enfin mettre son bateau à l'eau, accrocher ses meilleurs leurres au bout de sa canne, avec l'espoir de coffrer du poisson, et il est le plus heureux des hommes.

 

3ème jour

Réveil matinal et petit déjeuner royal biscottes/beurre/confiture...il nous faut prendre des forces pour aller combattre brochets et black bass!

Une petite douche (la dernière avant longtemps), une logistique implacable dans l'organisation du bateau qui va devenir notre maison pendant 2 jours, un arrêt à la estacion de gazolina, un ravitaillement ultime de vivres, et nous voici à la mise à l eau a l extrémité Nord du lac.

Yessss! Ça y est, nous y voilà enfin dans cette aventure tant rêvée depuis des mois!

Le soleil brille a travers un voile de nuage, c'est pour l instant parfait, pas trop chaud, voire même pas assez car nous nous sommes préparés à affronter la chaleur tels des touaregs.

Et le premier fish ne tarde pas a être catché: un bass de ..... 8cm! Plus petit que le leurre!

Mais non chéri, ne t'inquiètes pas, les prochains seront plus gros !!

Nous continuons, ici, là, un peu par là bas, ou encore plus loin, des conches, des pointes, des hauts fonds. Une belle prise de contact.

L heure du repas de midi sonne: chouette! Il est venu l heure d étrenner le "camp' bistrot campingaz" qui m'éclate autant qu'il m'intrigue depuis son acquisition il y a quelques jours. Il faut dire que nous avons quelque peu "investi" pour notre départ: petite table de camping, tente, réchaud, nourriture adaptée à un bivouac, bref, rien n'est laissé au hasard.

Donc pour ce midi: salade saupiquet et bolino, et sans aucune ironie, ce fut vraiment un régal! Seul bémol pour chéri: l'insolence des bass qui malgré l'offre multiple des flick shake sous leur nez, restèrent de marbre.

Café pour nous, sieste pour moi, et reprise de la pêche intensive pour Christophe, qui au fur et à mesure, enregistre une petite dizaine de broc' au compteur.

L après-midi est parfaite, nous sommes si bien!

Quelques coups de fil a Mathieu... histoire de savoir si les autres bateaux attrapent beaucoup de fish et nous situer dans la course aux poissons: c'est un peu dur pour tout le monde.

Alors, tous nos espoirs reposent sur le coup du soir. Et il ne nous déçoit pas ce coup du soir: après le pont, des arbustes dans l eau, et bing bing, on lance le long des arbustes, on laisse couler, on ramène vite et ce sont 5 brochets qui sortent pour chéri, et 1 de 60cm pour moi (mon premier poisson en casting)!

Une journée qui finit à une quinzaine de poisson, mon chéri a le sourire, c'est cool.

Et maintenant, ne reste plus quà trouver un petit entroit idyllique et sauvage pour abriter notre prochaine nuit. C est chose faite, avec cette jolie petite plage en forme d'anse, inondée par les derniers rayons du soleil, et offrant justement un ravissant sunset.

Nous plantons la tente en 2 temps 3 mouvements, et nous installons comme des bienheureux à l'arrière du bateau, débouchonons une bouteille de vin blanc espagnol encore un peu frais et trinquons allègrement les yeux dans les yeux sous ceux de la lune bienveillante qui nous diffuse sa douce lumière...

Nous savourons, en épicuriens éclairés, tout ce luxe puis gagnons le confort de notre tente pour notre première nuit magique.

 

4ème jour

Heureux qui, comme Vivi et Chris, a fait une bonne nuit.

Ainsi, nous émergeons doucement, sereins et reposés, contemplatifs de l'environnement naturel et sauvage qui accompagne notre réveil. Il est 9h30, le jour n'a même pas réussi à nous sortir du sommeil.

Les éphémères ont recouvert notre tente.

Une toilette de chat, et hop, chéri est déjà en quête de poisson.

Un lancer à droite, un lancer à gauche, et moi je m'affaire autour du petit déj.

Avant de traverser le lac afin de changer de poste, Chris veut installer les GoPros sur le bateau afin de filmer nos exploits en direct et en grand angle. J'insiste a peine sur le fait qu'elles ne nous appartiennent pas, qu'elles ont été prêtees par Désiré et Yohann.

Oui lecteur, vous le sentez arriver ce drame, et bien, n'en doutez plus...oui oui, la Go Pro installée sur l'avant du bateau est tombée à l'eau dans 7 mètres de fond environ! Et devinez laquelle...celle de Yohann (plus connu sous le pseudo de Lunkerfisher) bien sûr!

Vite marqueur de poste lancé, pour situer le lieu exact de l'accident... Mais le fil s'enroule dans le moteur électrique! Rien ne va plus! Mon Chris entre dans une colère noire contre lui même, sa casquette vole, ainsi que les mots d'oiseaux.

Bon, c'est fait, c'est fait, nous n'allons pas gâcher une belle journée de pêche et nous partons a l'assaut des brochets. Et en plus, Super Mathieu nous dégote un plongeur pour retrouver la gopro pour le lendemain, alors tout va bien.

Nous arpentons le lac d'Orellana, et ces berges recouvertes de "maison aux cigognes". Comme tous les lacs de barrage, celui ci a été crée au sacrifice d'un village, et nous longeons sa partie émergée, le sommet de son église, avec beaucoup d émotions.

Quelques poissons par ci, par là, mes photos pour Cosmopolitan, une baignade dans l eau chaude du lac, notre après-midi passe de façon heureuse.

Une après-midi "fish and sieste".

Nous rentrons vers 21h a notre appartement: après une bonne douche, nous retrouvons Mathieu et allons dîner chez Rosa, repaire de tous les guides de pêche.

Un dîner simple, arrosé de bières fraîches, terrasse avec vue sur le lac, nous parlons de la vie de guide de Mathieu et de ces aléas. Il est 1h du mat, nous avons passé une très bonne soirée.

 

5eme jour

Je me réveille au moment ou Chéri part retrouver le plongeur et peut être la Go Pro (nous croisons tous nos membres).

De mon côté, ma mission est de nous ravitailler car ce soir nous repartons en bivouac. Je tourne à pied dans Orellana avec mon espagnol plus qu'approximatif à la recherche d'un mini-mercado. Je finis par trouver une vieille échoppe, la dame est adorable, je prend de la charcuterie, du vin, des conserves, bref on va se régaler.

Je retrouve Chris et le plongeur chez Rosa.

Et nous partons a destination du Lac de la Serana à environ 30min de route. Le soleil est là, le voile de nuage a disparu, il commence à faire très chaud. Mais nous sommes bien équipé en glace, eau fraîche, alors sans inquiétude nous partons à l'aventure.

Et Chris a la super idée de me promettre une nuit à la belle étoile...so romantic!

La route pour la Serena est belle, les paysages encore plus arides.

J ai oublié le pain: arrêt dans le village médiéval de Puebla de Alcocer, et grosse suée pour Chris car bateau tracté ne rime pas avec ruelles étroites! Il s'en sort, comme toujours, comme un chef.

Arrivée à la Serena vers 13h, une mise à l'eau digne des grands lacs américains, et nous voici maintenant sur l'eau, à la recherche des barbeaux comisos, une espèce endémique à seulement 2 rivières au monde, le Tage et le Guadiana, ce dernier formant la retenue du barrage de la Serena (un des plus grands lacs de barrage d'Europe avec 14000 ha).

Et de suite, ça croque! Un, puis deux, puis trois barbots! Et Chéri enchaîne aussi un brochet, quelques bass.

Installation à l'ombre des arbres pour nous restaurer: la charcuterie achetée le matin même est moisie! quelle arnaque et quelle déception! Nous qui sommes devenus charcuto-ibericophiles!

Belle après midi sous un soleil de plomb, nous nous badigeonnons d'indice 30 et 50, arborons fièrement nos chapeaux de paille hyper protecteurs. Tout va bien.

Le coup du soir est fait au pont, où à chaque pilier des dizaines de barbeaux font le dos rond.

Nous en attrapons et dégustons une bonne bière encore un peu fraîche.

Maintenant nous nous mettons à la recherche d'un endroit idyllique pour abriter notre dernière nuit sauvage. C'est chose faite avec cette jolie île plate qui nous tend les bras.

Le coucher de soleil est face a nous, les nuages colorés habille le ciel, tandis que dans notre dos Madame la Lune monte et s'allume petit à petit. Oh, c'est la pleine lune ce soir!

Pour les poissons ce n'est pas terrible, mais pour une soirée romantique sous les cieux, on ne peut pas rêver mieux!

Festin de pois chiches et chorizo en conserve, vin d'Extremadure, orange en dessert, nous nous régalons aussi de ce moment privilègié à n'être que tous les 2 dans un tel lieu.

L'immensité du lac devant nous, la voûte céleste et le clair de lune au dessus, nous gagnons notre couche, confiant et heureux.

Oups, les phares d'une voiture au loin nous laisse interrogatif...que diantre vient elle faire à cette heure avancée de la nuit?? Il est minuit, l'heure du crime...sans nul doute un brigand venu cacher un cadavre...

Mais cela ne trouble pas notre quiétude.

L'ambiance de cette nuit restera longtemps dans mon esprit, je le sais, y penser m'apporte sérénité, plénitude, confiance, car dans les bras de mon mec, où que je sois, je sais qu il ne peut rien m arriver.

Nous nous endormons comme des rois au cœur d'un palais.

 

6eme jour

Réveillés petit a petit par la lumière du jour, nous découvrons ce qu'est l'aurore loin de la civilisation. Notre immersion totale dans la nature sauvage est à son apogée...un petit coin chacun, et une toilette de chat dans le lac!

Nous plions, encore enivrés de la douceur de cette nuit.

C'est notre dernière journée de pêche, dernière journée de détente totale. Quand je dis détente totale, je n'exagère pas: Chris passe son temps à pêcher (je ne sais pas comment il fait, c'est la différence entre lui et moi, qui s'appelle Passion et non loisir) et moi je passe mon temps à dormir dès que j'en ressens le besoin, 10 ou 20 minutes plusieurs fois par jour! Le retour à "la vraie vie" va être dur...

Le soleil est de plomb, nos réserves d'eau sont là mais s'appauvrissent.

Nous cherchons les barbeaux et les brochets, mais nous tombons quasiment que sur des bass.

Surtout dans cette conche profonde.... Mon Dieu! Tous ces petits bass! La, c'est fun! On lance, on ramène un bass! C est l'effet flick shake!

Nous nous accrochons un peu dans les branches (un peu, ça fait une moyenne entre moi beaucoup et quasi pas pour Chris).

Une quinzaine de petits bass, on ne les compte plus même, jusqu'à ce magnifique de 46cm que je catch avec application et que je ramène comme une pro!

Je suis contente et Chris est aux anges.

Le temps passe, avec tout ça il est 16h, nous terminons de grignoter nos restes et approchons les piles de ponts pour faire la même fête aux barbeaux.

Et ça marche encore! Chris a le petit leurre de Matthieu et ils les dégomme tous! Bim, bam, à toutes les piles, nous voyons dépasser leurs nageoires dorsales et alors, ils ne présentent plus aucune résistance.

Les rayons du soleil de 19h sont encore hypers brûlants, nous n'avons plus d'eau et commençons à avoir très soif.

Chéri sonne l'hallali et décrète qu'il est l'heure de quitter, de rentrer.

Il fair un dernier lancer, comme ça, pour tirer sa révérence... Poisson! Dans le money time! Sympa pour un aurevoir.

Un dernier run où tout faillit s'envoler et nous rejoignons le rivage. Le 4x4 brûlant nous attend, il affiche 44 degrés!

La soif est là, l'impatience aussi, je crois que nous avons pris un coup de chaud.

Nous remballons, rangeons, tristes, déjà nostalgiques.

Mais ce n'est pas fini les vacances!

Nous retrouvons ainsi Mathieu and Co chez Rosa, racontons nos exploits et savourons en tête à tête nos derniers tapas et cervezas bien fraîches. C'est le match Espagne-Pays Bas en qualification de la coupe du monde, on ne pouvait pas tomber mieux! Sauf qu'ils prennent une pile 4 buts à 1!

Nous rentrons à l'appart, tombons comme des mouches dans ce "vrai lit", qu'en toute honnêteté, sommes bien contents de trouver!

 

7eme jour

Debout à 7h30, il nous faut ranger et rassembler les affaires.

Un dernier tour chez Rosa pour laisser les clefs, un tour au Dia pour faire le plein de produits ibériques, chorizo, aceite, vino... Nous croisons Alex que nous remercions chaleureusement pour son accueil.

Et cette fois ci, c'est la bonne: chemin inverse, direction Francia.

Nous prenons une route sinueuse absolument magnifique qui longe les gorges du Tage : paysage époustouflant avec les vautours qui volent au dessus de nos têtes.

Arrêt casse-dalle sur un parking en plein soleil, mais face à un massif encore un poil enneigé.

Nous continuons sur les Autovias, remontons Salamanque, Valladolid, Burgos. Je prend le volant, Chris se repose, tout va bien.

Arrivée dans le pays basque: nuages et températures fraîches! Noooonn!

Arrêt à Irùn. Glauque cette ville!

Nous décidons de ne pas partir sans avoir mangé une paella, c'est chose faite dans ce restaurant bruyants où les serveurs sont péruviens.

Et la frontière arrive.

Nous arrivons dans nos pénates à minuit, après 12h de route. Finalement nous décidons ensemble que ça se fait bien, easy même! Faut dire que nous sommes des habitués des routes nous!

 

Virginie

 

Ps : séjour de Juin 2014, un prochain article sera dédié à celui de Mai 2015.

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Super récit, super voyage, super poissons, c'est décidé ma copine veut m'accompagner, merci pour cet article c'est ce qui l'a décidé (on vous a aussi vu sur Seasons dans votre film en Extrémadure, on a adoré, vous êtes supers!!!)<br /> A bientôt
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